Pour l’intérêt du lecteur, c’est autre chose. En effet, ce singe non seulement parle mais il est en plus la narrateur de cette histoire. Or la pauvre bête n’a acquis que des rudiments de français. Lisez l’extrait ci-dessous, le charabia du primate est éloquent. Multipliez tout ça par 350 pages et vous aurez une idée de l’épreuve que constitue la lecture de cette chose.
Et puis c’est cousu de fil blanc, on se doute assez vite de la morale de cette fable sur la frontière entre nature et la civilisation. Un singe humanisé par la parole se retrouve seul et démuni dans la jungle... Que se passe t-il ensuite ? Vous le saurez si vous allez au bout de ce truc. Moi j’ai stoppé après cinquante pages. Beaucoup trop énervant à lire.
Pour ne pas finir sur une note trop désagréable je reconnais que ça a du être aussi éprouvant à écrire qu’à lire. Chapeau donc pour l’effort. Avoir tenu sur une telle distance cette « écriture simiesque », c’est déjà ça. Reste un mystère : Ce livre est-il le résultat d’un pari entre copains ?
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