Au commencement, ce roman raconte la construction d’un pont au travers de différents personnages qui participent aux travaux. Ce pont doit relier la ville moderne et imaginaire de Coca à la rive opposée, restée à l’état naturel, qui abrite une forêt et des indiens.

Comme dans un monde à portée de main, Maylis de Kerangal donne à son texte un vocabulaire très riche avec vraisemblablement beaucoup de documents sur les techniques mises en œuvre. Cela pourrait rebuter mais au contraire cela montre à quelle point la langue française est riche. Je l’ai lu il y a quelques années maintenant et j’avoue avoir du mal à me souvenir des différentes intrigues mais il m’en reste le souvenir d’un bon moment. Par exemple, j’étais persuadée que le roman se passait en Amazonie (les indiens sans doute m’ont mise sur cette fausse piste). Sur le site de l’éditeur Gallimard, on y parle d’une Californie imaginaire. Certains regretteront l’abondance de détails et de mots techniques, la profondeur de la documentation, mais je crois que c’est la marque de l’auteur. Pour nous lecteurs, c’est une belle occasion d’enrichir notre vocabulaire.