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Echo park

Cycle Harry Bosch - Etape 12

De : Michael Connelly
Traduit par : Robert Pépin
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Toujours aux affaires non résolues, Bosch s’use les yeux sur le dossier de marie Gesto, une victime dont il n’ jamais pu trouver l’assassin.
Tous les six mois, il réexamine toute l’affaire sans jamais rien découvrir de neuf. jusqu’au jour ou la police arrête un homme qui transporte dans son van deux cadavres, découpées en morceaux et rangés dans des sacs poubelle. Interrogé le suspect avouera une dizaine de meurtres jusqu’alors non résolus, dont celui de Marie Gesto.

Qu’est devenue Marie Gesto ?

Voilà la question à laquelle Bosch tente de trouver une réponse depuis 13 ans. Mais lorsque l’assassin se dénonce pour négocier une peine à perpétuité en lieu et place de la peine de mort, Bosch s’insurge. Il confirme ce qui n’était qu’un soupçon dans les autres romans de la série. Bosch est pour la peine de mort. (Les vilains des épisodes précédents s’en était déjà aperçus...) C’est un peu décevant, rester dans l’ambiguïté sur cette question était plus intéressant, plus fin.

Un roman malhabile (pour une fois)

C’est sur une note mitigée que se termine la lecture de ce roman. D’une part l’intrigue est assez lente à démarrer avec une mise en place interminable de flash back et d’explications éreintantes. Sur la fin, ce n’est pas beaucoup mieux, le dénouement est peu crédible et expédié. Séduisant en quatrième de couverture, ce polar est plutôt à réserver aux inconditionnels de Connelly, pour les autres se serait sans doute pesant.

Quelques lignes...

C’était bien la voiture qu’ils cherchaient. La plaque d’immatriculation avait disparu, mais Harry Bosch reconnut le véhicule : Honda accord 1987, couleur bordeaux, peinture depuis longtemps décolorée par le soleil. Remise au goût du jour en 92 avec l’autocollant vert pro-clinton – mais même lui avait pâli. Il avait été confectionné avec de l’encre bon marché, ça n ’était pas fait pour durer. A ce moment-là, l’élection était loin d’être jouée. Le véhicule était rangé dans un garage à une place si étroit que Bosch se demanda comment le conducteur arrivait à en sortir. Il comprit tout de suite qu’il allait devoir dire aux techniciens de la police scientifique de chercher des empreintes sur la carrosserie et sur le mur du garage. Ils se hérisseraient quand il le leur dirait, mais ne pas le faire le rendrait anxieux.

Le garage était équipé d’une porte basculante avec poignée en aluminium. Pas terrible pour les empreintes, mais ça aussi il le leur ferait remarquer.

Le jeudi 3 décembre 2009, par AJL
Modification de l'article le : 3 décembre 2009.