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L’oiseau des ténèbres

Cycle Harry Bosch - Etape 7

De : Michael Connelly
Traduit par : Robert Pépin
Titre original : A darkness more than night
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La belle affiche ! Les deux héros de Michael Connelly se retrouve dans le même roman. Qui plus est, McCaleb l’ancien profileur du FBI soupçonne Harry Bosch d’avoir commit un meurtre. Rien de moins. Séduisante sur le papier, cette histoire laisse pourtant sur sa faim.

Une histoire qui ne décolle pas

Encombré d’un procès très médiatique dans lequel il doit témoigner en sa qualité d’enquêteur, Harry Bosch ne voit rien venir lorsqu’on retrouve le corps d’un petit malfrat, exécuté d’une bien étrange manière. La victime en question, Harry la connait pourtant bien : 6 ans auparavant, il avait tenté de la coincer pour meurtre. Le bougre était ressorti libre du tribunal sans pour autant convaincre Bosch de son innocence.

De son côté, Terry McCaleb ( Créances de sang ) découvre le lien entre la victime et l’inspecteur. Dès lors, c’est Bosch qui se retrouve dans le collimateur.

Si vous avez aimé Erin Brockovich...

Théâtral à outrance, le ballet des avocats, occupe une bonne moitié du roman. Du côté de la défense, bien entendu ils sont cupides et vicieux. Qu’importe si on relâche un coupable, pourvu qu’il paye bien. Alors on s’échange des regards qui en disent longs, on sort son témoin surprise au moment crucial, on hurle « Objection votre honneur !! » chaque fois que l’autre camp prend la parole. Bref, je vous fais pas de dessin, on vous a servi cette soupe là mille fois déjà. Avec ce bouquin, ça fera juste une de plus.

Alors verdict votre honneur ?

Avoir gâché une confrontation qui s’annonçait belle pour se concentrer sur les pénibles rouages de la justice américaine... dommage...

"The Screening" III

Quelques lignes...

Bosch regarda par la petite vitre carrée et vit qu’il était seul dans la cellule. Il sortit son arme de son étui et la tendit au sergent de surveillance. Procédure classique. La porte en acier déverrouillée et s’ouvrit en glissant, les narines de Bosch étant aussitôt assaillies par l’odeur de sueur et de vomi.
- Il est là depuis longtemps ? demanda-t-il.
- Environ trois heures, lui répondit le sergent.
Bosch entra dans la cellule et garda les yeux fixés sur la forme allongée par terre.
- Bon, vous pouvez nous laisser, dit-il.
- Vous me dites si jamais...
La porte se referma en glissant et claqua avec un bruit discordant. L’homme allongé par terre grogna, puis remua, mais à peine.

Le mercredi 21 octobre 2009, par AJL
Modification de l'article le : 20 novembre 2009.