Le sergent Cal Moore manque à l’appel depuis plusieurs jours, quand on retrouve son cadavre dans un motel de Los Angeles. Le mot qui a laissé est énigmatique : « J’ai découvert qui j’étais ». Alors que tout le monde s’accorde pour qualifier ce décès de suicide, Bosch lui a des doutes.
Arrivé sur les lieux, Bosch commence à avoir des doutes, d’abord alors qu’il s’agit de son secteur, toute sa hiérarchie semble avoir été au courant du décès de Moore avant lui, et l’acharnement de ses supérieur à qualifier la mort en suicide semble louche. Il devra mener son enquête dans le milieu des stups en solo car peu nombreux sont ceux qui vont lui simplifier la tache.
Bosch découvre tout d’abord que Moore était lié à un trafic de black ice, une nouvelle drogue venu du Mexique. Il aurait ainsi couvert un trafic reliant deux petites localités d’un côté et de l’autre de la frontière. Il trouve également que la victime avait caché dans sa voiture un dossier adressé à Bosch.
Sans doute pas le meilleur de la série, il est difficile de rentrer dans l’histoire. Cela se rattrape un peu sur la fin mais c’est globalement poussif.
La fumée montait de Cahuenga Pass et s’aplatissait sous une couche d’air froid en mouvement. Vue de l’endroit où se trouvait Harry Bosch, elle ressemblait à une enclume grise s’élevant du fond du canyon. Un soleil de fin de journée teintait de reflets roses la grisaille de son point culminant et s’enfonçait dans le noir vers sa base ; un feu de broussailles remontait la colline sur le coté gauche de la fissure. Bosch régla son scanner sur la fréquence des services d’intervention du comté de Los Angeles et entendit des capitaines des détachements de pompiers informer le poste de commandement que neuf maisons avaient déjà étaient détruites dans une rue, celles de la rue voisine se trouvant maintenant sur le chemin des flammes. Le feu progressait vers les collines dégagées de Griffith Park et risquait de faire rage pendant des heures entières avant être enfin maitrisé. Harry perçut du découragement dans les voix des pompiers que lui transmettait le scanner.
Il regarda l’escadrille des hélicoptères ; semblables à des libellules à cette distance, ils zigzaguaient entre les nuages de fumée avant de larguer des tonnes d’eau et de retardateur de couleur rose sur les maisons et les arbres en feu. Celui lui rappela les offensives aériennes au Vietnam. Le bruit. La danse hésitante des appareils surchargés. Des masses d’eau traversaient des toits en feu, de la vapeur s’élevant aussitôt dans le ciel.
Le jeudi 10 septembre 2009, par
Modification de l'article le : 12 novembre 2009.
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